*Dans la lecture de Clavel Soldat*
En 1914, Werth a 36 ans. Libertaire, antimilitariste, jauressien, il croit à l’internationalisme. Pourtant, comme nombre de ses camarades, il part volontaire pour le front afin de défendre son idéal d’homme libre qui va faire « la guerre à la guerre », à cette guerre, la dernière.
Aussi biographique soit-il, Clavel soldat (rédigé entre 1916 et 1917) est avant tout un magnifique roman. Léon Werth fait surgir des figures fortes tels Vernay ou Mourèze ; les scènes qu’il décrit, hurlantes de terreur, de douleur mais aussi d’humanité ressemblent étonnamment aux tableaux des plus grands peintres dont il a si bien parlé.
Poche: 375 pages
Editeur : Editions Viviane Hamy (9 janvier 2006) Collection : Bis
Langue : Français
ISBN-10: 2878582217
ISBN-13: 978-2878582215
[apparte]
Le nom de Léon Werth apparait en préambule du Petit Prince qu'Antoine de Saint-Exupéry lui a dédié
« À Léon Werth. Je demande pardon aux enfants d'avoir dédié ce livre à une grande personne. J'ai une excuse sérieuse : cette grande personne est le meilleur ami que j'ai au monde. J'ai une autre excuse : cette grande personne peut tout comprendre, même les livres pour enfants. J'ai une troisième excuse : cette grande personne habite la France où elle a faim et froid. Elle a besoin d'être consolée. Si toutes ces excuses ne suffisent pas, je veux bien dédier ce livre à l'enfant qu'a été autrefois cette grande personne. Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.) Je corrige donc ma dédicace :
À Léon Werth quand il était petit garçon »
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