Une commande faite pour un ami Michel Joiret pour lequel j'ai toujours plaisir à effectuer quelques articles pour son journal : Le Non Dit...
Il était question de Maisons Intérieures.
A quelques semaines de futures vacances au soleil, je vous offre ce texte sur une maison chère à mon coeur située non loin de Bordeaux.
La vieille maison de Libourne m’attend tous volets ouverts. Le plancher craque d'impatience, les armoires imposantes embaument la lavande et les petits pots de confiture ne savent pas encore qu’un doigt gourmand les dénudera de leur robe de paraffine : *douces vacances*....
Envie de retrouver ces lits bateaux qui nous promettent de jolis et tendres voyages. La tapisserie en toile de Jouy de couleur pourpre témoin de mes tendres promesses me confie parfois ses doux secrets.
La pendule comtoise du vestibule est espiègle, les minutes s’égrènent lentement. L’éphéméride coquin s’effeuille tour à tour, l’échelle du temps n’est jamais trop haute pour les frénétiques amants.
Cette demeure a un cœur m’a confié un jour mon hôtesse. De ma chambre mansardée je peux l’entendre respirer. Les murs en pierre de taille gardent au chaud le souvenir de ceux qui nous ont précédés.
Par l’œil de bœuf, je peux contempler la campagne voisine traversée par le petit ruisseau bordé par un saule qui n’a rien de pleureur.
Comme dans un cocon, entourés de ces êtres qui me sont « chairs » je retrouve la quiétude des jours anciens et je souris à la vie.
©Maryline Martin
Janvier 07
Envie de retrouver ces lits bateaux qui nous promettent de jolis et tendres voyages. La tapisserie en toile de Jouy de couleur pourpre témoin de mes tendres promesses me confie parfois ses doux secrets.
La pendule comtoise du vestibule est espiègle, les minutes s’égrènent lentement. L’éphéméride coquin s’effeuille tour à tour, l’échelle du temps n’est jamais trop haute pour les frénétiques amants.
Cette demeure a un cœur m’a confié un jour mon hôtesse. De ma chambre mansardée je peux l’entendre respirer. Les murs en pierre de taille gardent au chaud le souvenir de ceux qui nous ont précédés.
Par l’œil de bœuf, je peux contempler la campagne voisine traversée par le petit ruisseau bordé par un saule qui n’a rien de pleureur.
Comme dans un cocon, entourés de ces êtres qui me sont « chairs » je retrouve la quiétude des jours anciens et je souris à la vie.
©Maryline Martin
Janvier 07
4 commentaires:
C'est sûrement ma maison que tu as décrite... Oeil de boeuf, toile de Jouy : c'est chez moi! J'adore ton texte si poétique et, en même temps, si réaliste, car c'est cela la campagne... aux beaux jours! Et ce matin, il fait grand soleil sur la Normandie! Bonne journée à toi, chère Maryline!Karine.
Merci Karine pour ta lecture attentive...Cela pourrait être ta maison effectivement mais c'est celle d'une de mes grandes Amies qui me fait l'amitié de son hospitalité lorsque j'ai besoin de me mettre au vert :) je t'embrasse
on a envie de s'y nicher et la musique du jour "la robe et l'échelle" accompagne merveilleusement ce texte :)
Tu as vu juste Luna, il y a tant de façons de manières de dire les choses sans parler...le jeu des transparences...Le manteau de l'enfance qui disparait...Et cette maison où les arbres séculaires ne sont pas encore fendus...
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