J'ai repris mes livres d'histoires et mon batôn de pélerin pour avancer encore et toujours dans mes recherches sur le parcours des combattants de 14-18.
Les 119ème, 28ème et 156ème Régiment d'Infanterie sont les régiments dans lesquels Abel François Victorien a combattu. Cependant, je n'exclus pas les autres et je fais mienne cette histoire qui a fauché, décimé tant de familles. Je vous invite à lire ici, un témoignage bouleversant, celui mis en ligne par une personne dont je viens de faire la connaissance, Anne Autin, toute aussi passionnée que nous le sommes.
Depuis bientôt un an que j'ai entamé ces recherches , j'ai rencontré des passionnés de l'histoire ou sur leur forum, j'apprends énormément, sollicite parfois les connaissances de ces "mordus" et reçois beaucoup via des infos complémentaires que seuls les aguerris peuvent me transmettre...Des amitiés se sont nouées et se nouent encore...
J'imagine nos poilus, alignés dans le coin de nos mémoires, la fleur au fusil et le sourire aux lèvres rêvant qu'ils ne sont pas morts deux fois tués par l'oubli.
Je vous fait part de ma lecture du mois qui m'aidera à avancer dans le lourd travail que je me suis fixé...
Merci encore à Xavier, Christian, Patrick et à Anne nouvellement rencontrée via la blogosphère.
Les Poilus ont la parole-Lettres du Front 1917-1918
Editions Complexe
Quatrième de couverture : 1917 : la guerre est à un tournant décisif.
Quel est l'état du moral des troupes dans les tranchées ? Paradoxalement, c'est grâce à la censure que l'on dispose de documents exceptionnels qui permettent de comprendre ce que fut la réalité du front.
À partir de décembre 1916, le service du contrôle postal reçoit l'instruction de sonder méthodiquement la correspondance de chaque unité combattante. Il ne s'agit plus pour l'année de seconder les services de contre-espionnage, mais de se donner les moyens de connaître l'état du moral des troupes.
Cette systématisation de la censure permet à l'état-major de se livrer à une étude rigoureuse de l'état d'esprit qui règne réellement au front. Pour la première fois, les lettres des poilus, recopiées par les services de la censure, sont livrées à la connaissance du public.
Jean Nicot ne s'est pas contenté de mettre au jour ces milliers de lettres, qui sont autant de témoignages sur la vie quotidienne au front et d'interrogations sur le bien-fondé de la poursuite de l' odieux carnage . Il a voulu remettre en perspective (historique, sociale et politique) cet immense matériel, restituant ainsi, quatre-vingts dix ans plus tard, la parole à tout un peuple citoyen dans la force de l'âge, étonnamment au fait des événements extérieurs.
A propos de l'auteur Conservateur en chef du patrimoine, Jean Nicot est spécialiste des archives de 1914-1918 au Service historique de l'Armée de terre à Vincennes, où il a publié l'Inventaire des archives de la Première Guerre mondiale, en sept volumes, de 1968 à 1995.
Sommaire :
AU SEUIL DU QUATRIEME HIVER DE LA GUERRE (OCTOBRE-DECEMBRE 1917)
Les conditions matérielles, le courrier et les permissions
Le front
Les alliés
La lassitude des combattants
La grogne
Les désirs de paix
Le fléchissement du moral et l'offensive psychologique allemande (fin novembre-début décembre 1917)
Le maniement de la troupe est devenu plus délicat
Le moral de l'armée fin 1917 : un fatalisme confiant
UN HIVER D'ATTENTE (JANVIER-MARS 1918)
La paix en 1918 ? Les espoirs et rumeurs d'une paix prochaine
Un Verdun plus terrible se prépare
L'arrière tiendra-t-il ?
Lassitude et désir de paix
Ils ne passeront pas !
FACE AUX RUEES ALLEMANDES (PRINTEMPS 1918)
Les premiers chocs : batailles de Picardie et des Flandres
La dépression du moral (mi-avril-mai 1918)
La surprise de l'Aisne (27 mai 1918)
Barrer la route de Paris (la bataille du Matz, 9-15 juin 1918)
Les premiers chocs : batailles de Picardie et des Flandres
La dépression du moral (mi-avril-mai 1918)
La surprise de l'Aisne (27 mai 1918)
Barrer la route de Paris (la bataille du Matz, 9-15 juin 1918)
LA DELIVRANCE D'UN CAUCHEMAR (JUILLET-NOVEMBRE 1918)
La victoire
L'essoufflement (septembre-novembre 1918)
La délivrance
La victoire
L'essoufflement (septembre-novembre 1918)
La délivrance
3 commentaires:
En voilà une bonne nouvelle, nous attendons l'évolution de ces recherches. Pour ma part, j'ai également repris un sujet qui me tient à coeur, la sculpture, je ne sais pas encore vraiment où cela va me mener mais j'y vais ! Bon courage dans ces recherches qui doivent être passionnantes autant qu'émouvantes.
un chemin qui doit remuer et bousculer toute écriture...
Eh bien, je vois que tu avances ma belle ! Tous mes voeux de courage et de réussite. Marilyn/Tassie
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