Retrouvez l'actualité des "Dames du Chemin " sur une nouvelle page


4 octobre 2008

Les promesses d'Octobre...

Les nouvelles tombent comme les feuilles d'automne (cette saison malade et adorée, chère à Appolinaire) et appartiennent déjà au passé...




J'essaye de faire contre mauvaise fortune bon coeur et je pense à un avenir proche, meilleur où je pourrai enfin m'épanouir dans tout ce qui est ma vie : l'écriture. Je ne cède pas ma place aussi facilement ! Consciente que personne ne m'attend dans ce sérail-microcosme littéraire, à moi de rentrer par les portes annexes !

Je vous livre le poème qui a été pré-selectionné pour la nouvelle aventure du concours Paris Poésie Edition 2009. J'espère que ce dernier fera partie comme les précédents de la 4ème édition.

C'est parce que les votes se font sur intra-paris que je me permets de le publier ici en toute liberté...

Un poème dont le sujet me vrille les tripes à chaque fois que je croise ces marionnettes déshumanisées, ces hommes et femmes en errance...Un sourire, un bonjour c'est peu mais pour eux c'est beaucoup...Qui sait ? la frontière qui nous sépare est parfois invisible...





SDF

Le dos courbé par le poids de la misère
Ils tracent le macadam à pas comptés
Leur quotidien c’est pire que la galère
De survivre ils en ont parfois assez

Nous qui les croisons sans les voir
Ces silhouettes aux visages burinés
Dans leur regard ne brille nul espoir
Leur présent se conjugue au passé

Pour seul fidèle compagnon, un chien
Dans son regard mouillé de la tendresse
De leurs semblables ils n’attendent rien
Ils n’ont que la bouteille pour maîtresse

Quand la faucheuse un jour le surprendra
Dans son fragile sommeil ou dans une rixe
L’homme fatigué dans la mort s’endormira
Ainsi va la morne vie d’un sans domicile fixe






Copyright©Maryline Martin octobre 2008











un clic sur le logo : Emmaüs France, association loi 1901, membre d’Emmaüs international, a su développer, avec persévérance des réponses originales et complémentaires pour contribuer à endiguer les différentes formes de l’exclusion.


Ajout du 17/02/09

Le poème a été publié ici :


8 commentaires:

Anonyme a dit…

Oh, comme je comprends ton impatience... pour l'avoir vécue! Bonne chance, Maryline, tous mes voeux t'accompagnent... Ayant lu tes deux livres, je ne me fais guère de soucis, je te sais talentueuse, une plume à la fois alerte et poétique. Bises. Karine.

Anonyme a dit…

il y a du rythme, et les mots inspirent des images aux lecteurs.
ça devrait le faire pour le concours !

Mary a dit…

Merci Karine, il y a des jours où parfois où je m'interroge pourtant...Je ne sais pas si c'est une question de chance,d'opportunité et/ou d'opportunisme mais le chemin est parfois long :)Mais si tout était facile cela me semblerait suspect ;)...

Marie, merci j'aime aussi tes mots taillés au scalpel et parfois lancés comme des grenades ...A bientôt...

Anonyme a dit…

très beau poème réaliste. Quand je

le lis j'ai l'impression de vivre la scène... une scène qui se répand de plus en plus malheureusement!

Anonyme a dit…

Hélas oui Ervaléna, avant "la cloche" on la choisissait, on était en marge de la société par provoc maintenant quand on est plus dans le manège de la vie, on est vite débarqué et embarqué vers l'enfer... Une rupture, un drame, toute une chaîne de fatalités qui font que...Merci pour ta lecture attentive et tes nombreux passages par ici...Et bienvenue ;)

Anonyme a dit…

Ton blog est très agréable.Je ne l'avais pas encore vu je vais le mettre dans mes favoris
Merci, Célestine .

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup ton poème ! J'avais hésité à publier le mien écrit il y a déjà pas mal de temps,car ce qu"ils" vivent n'est pas vraiment le chemin du bonheur. Mais quand on voit leurs vies, il est temps de relativiser sur nos "malheurs".
Je t'embrasse
Joëlle

Anonyme a dit…

A Célestine : si tu reviens par là laisse moi ton lien que je puisse visiter ton blog à mon tour :) merci pour le compliment...

A Joëlle : Oui cela permet de relativiser et d'extraire de nos petits soucis notre confort de vie...Bien à toi Maryline