Voici mes lectures des prochains jours, car je suis une véritable papivore...Je me nourris des mots des autres, je les scrute, me les mets en bouche et m'en délecte avant de les avaler goulument.
Le plaisir de lire...Mes pas m'emmènent vers des lieux magiques : les bibliothèques de mon quartier...au nombre de trois....dans lesquelles j'aime me perdre et nouer des liens privilégiés avec ces employés pour certains passionnés...
Aujourd'hui dans mon panier :
- Annie Ernaux : le journal du dehors
- Françoise Giroud : C'est arrivé hier
- Noëlle Chatelet : la dernière leçon
- Annabelle Buffet : Post Scriptum
Est ce une coïncidence mais ces livres tendent à parler du quotidien d'une époque pour le premier (de 1985 à 1992), d'une année : 1999 pour le deuxième.
La dernière leçon c'est le récit de la mort choisie par la mère de l'écrivain, un bilan sur la fin de vie et Annabelle Buffet nous parle de Bernard, seule face à un vide insondable, celui de la disparition d'un être cher...
Ces titres s'enchainent, se contorsionnent devant mes yeux...Fabuleuse portée de l'écriture, fabuleuse empreinte de ces mots qui permettent de laisser un peu de nous quand le mot "fin" s'inscrit au terme de notre légende personnelle...
3 commentaires:
Malgré mon amour des livres, je n'ai jamais retrouvé cette magie de l'enfance qui faisait que je pouvais croire que la vraie vie était dans les livres, que les aventures d'Alice ou de Oui Oui étaient vraies... Il m'arrive encore d'avoir des coups de coeur mais jamais ce sentiment d'entrer complètement dans l'univers d'un livre au point d'en être le héros comme dans l'enfance... Karine.
fabuleuse empreinte de ces mots qui permettent de laisser un peu de nous quand le mot "fin" s'inscrit au terme de notre légende personnelle : Je parle de l'auteur qui a la chance de par son écriture de survivre après sa mort...les mots sont intemporels et restent ...petits fragments de ce que nous avons pu être ici bas...Je pense avoir toujours fait la différence entre le conte, et la vraie vie, je ne pense pas m'être identifiée à une quelconque héroïne et pourtant je pourrai dire que je sais rêver :) je t'embrasse Maryline
je sais rêver aussi et je m'en voudrai de cesser de croire en ces quelques souffles happés lors de mes lectures, ce serait comme mourir un peu...
je pense à toi tout bas jolie plume :-*
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