Bien m'en pris d'aller faire des recherches sur les Bretons de Paris à la médiathèque de mon quartier...Mon regard s'est porté sur ce livre-mémoire d'un authentique paysan breton originaire de Langon en Ille-et-Villaine, Ambroise HAREL...
L'hécatombe des premiers combats de cette fin d'année 1914 annonce toute l'horreur dans laquelle des millions d'hommes vont être broyés. Dans un style extraordinairement vivant et précis, le jeune Ambroise Harel - soldat d'infanterie classe 1914 -nous entraîne dans les méandres et les errements d'une guerre impitoyable. De l'avis de spécialistes de l'histoire de la Première Guerre mondiale, les mémoires d'Ambroise Harel sont incontestablement d'une richesse et d'une vérité rares.
De plus, sur un exemplaire de l'unique édition de 1921, l'auteur a corrigé certaines erreurs et surtout apporté des précisions techniques et humaines à un texte d'une exceptionnelle vivacité. C'est un regard sans complaisance et sans parti pris que porte le jeune agriculteur breton sur cette guerre qui saignera à blanc l'Europe, la France et surtout son pays, la Bretagne.
«Un témoignage qui prend aux tripes», comme auraient dit les témoins directs de cette guerre que tous espéraient être la «der des ders».
Au milieu des centaines de récits de soldats témoignant de leur guerre, pour la première fois, c'est un authentique fils de la terre bretonne qui raconte ses cinq années de combat, d'héroïsme, de doute et de peur passées dans la boue des tranchées.
Ambroise Harel, décédé, il s'agit là de la réédition de son ouvrage publié de son vivant à compte d'auteur. Paysan breton, originaire de Langon (35), Ambroise Harel part à la guerre en août 1914 en tant que soldat d'infanterie.
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